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Nouvelle-Calédonie

Nouvelle Calédonie, Kanaky

drapeau Nouvelle Calédonie

La géographie

  • Continent : Océanie

  • Pays : France

  • Gentilé : Calédoniens, Calédoniennes

  • Coordonnées géographiques :
    21° 15′ sud, 165° 18′ est

  • Superficie : 1 857 550 ha
    = 18 575,5  km2

  • Distance & temps de vol depuis Paris : 23h35

  • Fuseaux horaire : UTC + 11

La démographie

  • Nombre d’habitants : 271 407 

  • Densité : 15 hab./km2

  • Langues : Français et plus 28 langues vernaculaires kanakes et de nombreuses langues parlées par les minorités ethniques (wallisien, futunien, indonésien, javanais, tahitien, vietnamien)

Les croyances

  • Religions : 60% de catholiques, 30% de protestants,  3% de musulmans, évangélistes, adventistes, baptistes, pentecôtistes et témoins de Jéhovah

La gouvernance

  • Statut : Collectivité d’outre-mer (COM) à statut spécifique provisoire, inscrit au titre XIII de la Constitution du 4 octobre 1958 après la révision constitutionnelle du 20 juillet 1998 permettant le "transfert progressif " de compétences de l’État vers les institutions de Nouvelle-Calédonie. 

  • Chef Lieu : Nouméa

  • Communes : 33

  • Président et durée du mandat : Louis Mapou (2021-)

  • Président du Sénat Coutumier : Victor Gogny (2023 -)

  • Lien de la préfecture : https://www.nouvelle-caledonie.gouv.fr/

Richesses & Biodiversité

À venir.

Divers

  • Code Postal : 988

  • Monnaie : Franc Pacifique (XPF)

  • Domaine site internet : .nc

  • Indicatif téléphonique : +687

L'histoire

La Nouvelle-Calédonie, joyau du Pacifique Sud, possède une histoire complexe et fascinante, débutant avec l'arrivée des premiers habitants il y a environ 3 000 ans. Les premières populations mélanésiennes, descendantes des Austronésiens, ont été suivies par une deuxième vague de migration d'origine polynésienne il y a environ 900 ans, jetant ainsi les bases d'une culture riche et diversifiée.

 

L'exploration européenne de la région commence avec l'arrivée du navigateur britannique James Cook en 1774. Il est celui qui lui donne le nom de Nouvelle-Calédonie, en référence à la région de son Écosse natale. Cette rencontre marque le début des interactions entre les Kanak autochtones et les Européens. La colonisation européenne de l’île débute en 1841 avec l'arrivée des premiers missionnaires, mais il faut attendre une décennie pour qu’en 1853 elle soit officiellement annexée à la France. Sous l'impulsion de Napoléon III, l'amiral Febvrier-Despointes hisse le drapeau français à Balade, marquant le début de l'établissement d'une colonie pénitentiaire sur l'archipel.

 

Une décennie plus tard, en 1864, le bagne de Nouvelle Calédonie est construit, et permet aux français d’envoyer des milliers de déportés, y compris des révolutionnaires de la Commune de Paris tels que Louise Michel, jusqu'en 1897. En parallèle, l'exploitation du nickel débute en 1874 avec la découverte du minerai près de Nouméa, ouvrant la voie à une industrie minière qui deviendra vitale pour l'économie calédonienne.

 

Les relations entre les colons européens et les populations autochtones ne sont pas sans tensions. En 1878, une rébellion kanak dirigée par le chef Ataï éclate contre la colonisation, marquant le début d'une longue série de conflits entre les Kanak et les forces coloniales françaises pour l'indépendance et la reconnaissance des droits des peuples autochtones.

Au XXe siècle, les guerres mondiales apportent une vague de changements en Nouvelle-Calédonie, alors que l'île devient une base stratégique majeure pour les forces alliées. Ainsi, l'arrivée d'un million de soldats américains sur l'île laisse une empreinte durable sur la société calédonienne, introduisant de nouvelles influences culturelles et économiques.

 

Une fois la guerre terminée, l’île devient le théâtre de l'émergence de mouvements nationalistes kanak, désireux de revendiquer leur indépendance et de mettre fin au système colonial français. En 1946, ceux-ci obtiennent enfin la citoyenneté française, mettant fin à des décennies de statut d'indigénat. Cependant, les revendications indépendantistes persistent et en 1984, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) est créé, marquant le début d'une période de conflits et de négociations politiques.

 

Toutefois, les Accords de Matignon, signés en 1988, mettent fin temporairement aux affrontements et ouvrent la voie à des pourparlers en vue d'une plus grande autonomie pour la Nouvelle-Calédonie. Ces négociations aboutissent à l'Accord de Nouméa en 1998, qui accorde à l'île une plus grande autonomie politique et économique et prévoit l'organisation de référendums d'autodétermination qui ont eu lieu en 1998, en 2018 et en 2021 avec une majorité de « non » (le dernier ayant eu lieu malgré les demandes de report faites par le FLNKS appelant à son boycott dans la mesure où la crise sanitaire ne permettrait pas de réunir des conditions assurant la viabilité du processus). 

 

Ainsi, l'histoire de la Nouvelle-Calédonie est celle d'une terre marquée par les rencontres entre différentes cultures, les luttes continuelles pour l'indépendance et la quête de reconnaissance des droits des peuples autochtones. Ces événements ont façonné l'identité complexe et diversifiée de l'île, lui conférant un caractère unique au sein du Pacifique Sud.

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